La Trans Galerie : 15e édition : So Sorry !

Pour sa 16éme édition et sa 9eme année, l’association SoBD, son fondateur Renaud Chavane, une caravane d’artistes fidèles (une vingtaine), Corine Borgnet et exceptionnellement (ou pas) ChatGPT sont h e u r e u xde vous inviter à l’exposition collective « So Sorry ».

A son habitude un panel d’artistes reconnus ou reconnaissables vous amèneront à découvrir d’autres artistes aux pratiques, horizons et parcours différents.

Une exposition éloignée des contingences « Gépétaires » nous promenant hors des lieux communs oubliant ainsi, ne serait-ce qu’un instant, notre inévitable et futuriste destin.

L’accrochage :

Les œuvres :

Juli AboutArtiste plasticienne Céramiste, née en Avignon- Vit et travaille à Montfrin dans le Gard. Son approche est nourrit par les arts plastiques, le théâtre et le bijou contemporain; son parcours a été multiple... Ces expériences ont alimenté un questionnement lié au corps, à l‘intimité, mais aussi à l’espace environnant. Ses travaux parlent du corps; ils portent sur la limite entre le corps et le paysage; la porosité du corps dans son envi- ronnement. Ce qui entre, ce qui sort, ce qui nourrit, ce qui blesse. Comment se raconte le lien que nous entretenons entre le dedans et le dehors. Entre soi et l‘autre. Cela va toucher des notions d’intériorité et d‘extériorité, de vulné- rabilité. Mais aussi d’ambivalence. Rien n‘est seulement ce qu’il semble être.
Rodolphe BaudoinL‘artiste a choisi la cabane (en petit format) comme support à ses réflexions, sujet qui lui permet une grande force d’évocation malgré sa fragilité en utilisant des matériaux à portée de mains (plutôt aux rebuts), autrement dit, de la "Low tech".
Chloé Borgnet - KLONée en 1999, Chloé Borgnet étudie les arts appliqués depuis le lycée. Une fois en études supérieures, elle s‘est ouverte à divers secteurs artistiques, notamment à travers un Bachelor en conception de jeux vidéos et un Mastère en illustration digitale. Depuis la fin de ses études, en 2023, Chloé redécouvre l’illustration en noir et blanc, qu‘elle apprécie tout particulièrement. Sa créativité s’épanouit dans le mélange du doux et de l‘étrange, dans la recherche de la délicatesse au milieu du chaos. Chloé traque la fragilité et l’enferme dans des mains griffues, autant pour la protéger que pour la mettre à l‘épreuve. Elle fait naître des monstres d’une noirceur familière, humaine, dans laquelle il est aisé de se retrouver.
Corine BorgnetInspirée par les références populaires, les rituels, les mythes et même la science-fiction qu‘elle lisait abondamment plus jeune, Corine Borgnet bâtit depuis 20ans une œuvre pluridisciplinaire et iconoclaste, dont les ressorts sont l’absurde et l‘oxymore. Outre ses expositions personnelles comme « Le dernier souper » à la galerie Valérie Delaunay (Paris, 2020), « Amours éternels » au Musée Dali (Paris, 2019) ou encore à la galerie The Phatory (New York, 2006 / 2007), au Siège de l’ONU (New York, 2005) et à l’Alliance française de Columbia University (2002), son travail a également été présenté lors d‘expositions collectives comme au Centre d’art de Comines Warneton (Belgique, 2020), au Musée des Arts décoratifs de Paris à l’occasion de l’exposition Marche et démarche, au Musée d‘Art Moderne de Paris (2019), au Centre d’Art Georges V de Pékin (2019), Anatomy of a Fairytale à Pornback (Allemagne, 2018), au Musée d‘Art Moderne et Contemporain de Strasbourg (2016), à la biennale Hybride 3 (2014 et 2020 ) ainsi qu’à l’ Institute of Contemporary Arts de Londres (2001) et à l’ArtistSpace de New York (2001).
Matthieu BoucheritArtiste pluridisciplinaire, Matthieu Boucherit s‘inspire des techniques et appareillages qui ont façonné nos regards et développe une réflexion sur l’écologie des images et des af- fects. Il croise les méthodes de présentation et de représenta- tion de différents médias - peinture, dessin, photographie, texte, vidéo, création d‘ambiance, dont li dissèque les méca- nismes de fabrication en mettant en scène leurs process. Ses œuvres ont été exposées en France et à l’étranger, lors des expositions Epreuves de la Matières à l a BNF (2023), Luttes et Utopiesau Musée de Millau (2021), à la Biennale de l‘Image Tangible à Paris (2019/2018), à la Biennale de Thes- salonique en Grèce (2018), à Bandjoun Station au Cameroun (2018), au Maroc lors de lexposition Saout L’Mellah (2018), 3AJEL, en temps réel (2016) et Politics (2013) à Tunis. Mais aussi à l‘occasion d’expositions personnelles en galerie, au Centre d‘Art La Conciergerie à Chambéry (2018), au Centre d’Art La Fabrique à Toulouse (2011) et pendant l‘année fran- co-russe à l’espace Croix Baragnon, à Toulouse (2010), où li représentait la France lors del‘exposition Latence. lI a été récompensé del a Bourse du Collège Internationale de la Photographie du Grand Paris, en 2019 et a reçu le prix de l’Art Engagé del a Young International Artisten 2016.
Nathalie BoutéNathalie Boutté réalise sespremiers travaux en papieraprès une carrière dans l‘édition et el graphisme. Le papierest son support de travail et s’est peu à peu imposé à ele comme sa matière de prédilec- tion. Ele découpe minutieusement toutes sortes de papier, parfois dansdes livres anciens, des cartes routières, des billets de banques et principalement desfeuilles de papier japonais. C‘est surces feuilles qu’elle imprime au préalable un texte lié à l‘histoire des sujets pho. tographiés ou du photographe dont elle s’est inspirée. Ele joue avec l‘épaisseur deslettres et l’espace entre les lignes afin d‘obtenir une « gamme de gris »semblable àcelle des tirages argentiques anciens. Son travail,comme al photographie, se situe à la rencontre de pratiques de fixation et de création d’une image. Sa démarche artistique est initiée par sa rencontre avec al photo- graphie :des daguerréotvpes, autochromes, premiers supports d‘impression de l’image photographique. Eel es prend ed passion pour ces imageset les histoires du passé. L‘artiste s’applique ensuite à recréer lesportraits en assemblant minutieusement leslanguettes de papier uneà une.
Jérôme CombeNé en 1978, Jérôme Combe débute la photographie en autodidacte à partir de 1999, en commençant par la prise de vue argentique et le laboratoire noir&blanc. Quittant rapidement le système scolaire, li explore différentes pratiques artisanales et artistiques, céramique, costume, restauration d‘œuvres d’art ou photographie de nature morte, et apprend auprès d‘artistes comme Anita Tullio ou Peter Kapp. « Depuis 2009, je développe un travail artistique mettant en scène la nature. L’approche en est résolument esthétique, et si la photographie est le medium utilisé la démarche rejoint un travail pictural. Mes images se nourrissent des rapports ambigus qu‘entretient la photographie avec la réalité. J’aime à explorer les frontières, brouillant les repères à la recherche d‘équilibres subtils, de basculements incertains. Chaque image est un monde en soi, né de al rencontre entre la réalité du paysage et le sensible intérieur. La finalité de l’image n‘est jamais close, la possibilité étant laissée au spectateur de l’étendre et de l’interpréter. »
Bryan CrockettCrockett a eu des expositions personnelles à la galerie Lehman Maupin, à la galerie Fotouhi Cramer, ainsi qu‘à l’Artist Space à New York. Il a également réalisé des projets en tant qu‘artiste vedette au Weatherspoon Art Museum en Caroline du Nord et au Des Moines Art Center dans l’Iowa. Le travail de Crockett a également été présenté à la Biennale Whitney au Whitney Museum of American Art, ainsi que dans l‘exposition et la publication supervisées par Mike Kelley, "The Uncanny", à la Tate Liverpool. Ses œuvres ont été incluses dans de nombreuses expositions de musées, dont le Brooklyn Museum of Art, le Miami Museum of Contemporary Art, le Tang Teaching Museum, le Des Moines Art Center, le John Michael Kohler Arts Center, le MUMOK, le Museum of Modern Art de Vienne, le Artium Museum à Vitoria-Gasteiz en Espagne, la Kunsthalle Mannheim en Allemagne, la Kunsthalle Basel en Suisse, ainsi que dans de nombreuses galeries et espaces de projets à l’international. Le travail de Crockett a été largement commenté dans The New York Times, The Los Angeles Times, The Washington Post, The New Yorker, Time Out, Art in America, Artforum, Flash Art, Sculpture Magazine, Newsweek, et bien d‘autres. Les publications récentes mettant en avant le travail de Crockett comprennent "Sculpture Today" de Judith Collins (Phaidon Press, Londres) et "Conversations on Sculpture" (ISC Press). Il est lauréat d’un Louis Comfort Tiffany Award. Bryan Crockett a obtenu son MFA à la Yale University, School of Art, et son BFA en sculpture à la Cooper Union à New York.
Yann Derlin Né en 1976, Yann Derlin a étudié les Arts Plastiques à l‘université Marc Bloch de Strasbourg. Après l’obtention du CAPES (1999) et d‘une Maîtrise (2006) à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne, il développe une démarche personnelle consistant à interroger notre propension à mettre en signe le corps. Ainsi, en exploitant les grilles de lectures qui obstruent la porosité de notre être-au- monde, Yann Derlin cherche des éléments de réponse à la question suivante : en quoi sommes-nous devenus nos propres animaux domestiques ?
Jessy DeshaisArtiste plasticienne, née à Tours, elle vit et travaille à Montreuil en France, Après l‘obtention d’un Bac Technique Couture et d‘une Licence d’Art plastiques à Paris. Elle a navigué dans les métiers de l’image, graphisme, habillage TV, illustration de presse, scénographie de théâtre. Son travail artistique circule dans différentes galeries et lieux culturels comme la Halles Saint Pierre, le Musée de al chasse, el Château du Rivau, el musée La Piscine, ou el Monastère royal de Brou.
Raziye GhadimiNée en 1984, à Zahedan, en Iran. En 2007, ses œuvres ont étés présentés au "Biennale du Dessin de Dr.Sondoozi " et en 2008 elle a reçu le prix de mérite pour le deuxième compétition de "Nouvelle génération", à la galerie Homa à Téhéran. Installée en France depuis quelques années, elle mène un travail plastique qui interroge la place de l’individu dans notre société, pris entre transparence et opacité, surveillance permanente et liberté conditionnelle, solitude ordinaire et système punitif.
Rohan GraëfflyL‘œuvre de Rohan Graëffly est indisciplinée et imprévisible. Il jongle entre peinture, photographie, sculpture, vidéo et installa- tion. Il expérimente, construit et décon- struit ce qui l’entoure et ce qui le nourrit. Ses œuvres, souvent présentées par séries, naissent par associations d‘idées, d’obiets, de textes et d‘images. Parce qu’il ne s‘im- pose aucune limite, il s’inscrit dansl‘hérit- age des artistesmaniant l’ironie, la critique et l‘absurde pour développer une œuvre multiréférentielle. Son travail croise l’es- prit iconoclaste de Marcel Duchamp, le surréalisme de René Magritte, le radical- isme de John Heartfied, la malice de Wim Delvoye et l‘impertinence d’Andres Serra- no ou de Marcel Mariën. À partir du quo- tidien : ses obiets, ses mots, son actualité, ses rituels, ses peurs, ses lassitudes et ses traces, l’artiste construit une œuvre oscil- lant entre pessimisme, lucidité et dérision.
Hélène LangloisAprès des études d‘histoire de l’art à l‘Ecole du Louvre, Hélène Langlois obtient son DNSEP aux Beaux-Arts du Mans (félicitée en 2001). Très attachée à l’histoire de l‘art, aux représentations allégoriques et aux clairs-obscurs de la peinture classique, elle articule son travail autour de l’étude compulsive de la lumière et de ce qu‘elle peut révéler de l’intime et du temps. Axées sur le médium photographique et la vidéo, ses recherches se portent sur les notions de représentation et de conservation. Ses œuvres ont été exposées en France et à l’étranger et accueillies au sein des collections du Petit Palais. Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris en 2013.
Loup LejeuneLa pratique plastique de Loup Lejeune questionne les rapports de force qui s’exercent aujourd’hui entre nature et culture. C’est une quête de conscience et de compréhension du présent au travers d’éléments anciens. Un héritage qu‘il célèbre et auquel il souhaite rendre hommage. Pétrole brut, sang de limule, os fossilisés, fougères archaïques et pierres de lave sont autant de matériaux qu’il perçoit comme chargés d’une temporalité profonde. Traces hantées des premiers jours du monde qui soutiennent une meilleur lecture de son environnement. Ces matériaux intemporels lui assurent une sensation d’ancrage terrestre. Fil conducteur de son travail, ils l’éclairent et le guident dans l’exploration de son territoire plastique. Leurs formes, matérialités et propriétés s’infiltrent et influent son cheminement. Ces matières premières font écho à la genèse du monde et, de par leur temporalité profonde, nous confrontent à la nature éphémère de notre condition humaine. Notre échelle temporelle confrontée à celle de ces matériaux révéle aussi la violence qu’exerce l’empreinte Anthropocène sur le monde. Nous avons déjà créé nos propres fossiles, les vestiges de notre activité imprègnent la planète. Les temps humains altèrent les temps géologiques. À la croisée des ères, le récit qu’il propose prend racine dans les profondeurs océaniques et s’élève jusqu’au sommet des volcans. L’eau se mêle à la boue, la glace à l’encre, l’os au papier. Les pièces de Loup Lejeune sont pensées comme des vanités de l’époque industrielle. Vanités qui se révèlent par la mise en présence de ces éléments primitifs avec des traces humaines manufacturés.
Barbara Navi Barbara Navi développe, à partir des années 2000, une œuvre picturale dans laquelle l‘inventivité plastique, el goûtde l’expérimentation, al variété des thèmes et des sujets explorés se mettent au service d‘un dialogue constant avec les classiques de al peinture et du cinéma. La photographie, le collage, la maquette, al vidéo participent à l’élaboration des matériaux iconographiques dont elle fait usage pour réaliser ses œuvres. Ses tableaux convoquent les strates de la mémoire et de l‘archaïque immémorial à travers des scènes s’apparentant à des anamnèses, des souvenirs-songe. Des linéaments improbables de paysages s‘y télescopent dans un univers disloqué où les archives familiales entrent en interférence avecdes documents historiques et des fragments iconographiques issus de l’histoire de l‘art. L’unité profonde du style de la peintre se joue dans des choix formels discrets et patiemment élaborés : la disproportion des échelles, la fragmentation, le velouté mat et soyeux de la texture qui contraste avec l‘abrupte violence du monde dont ses tableaux portenttémoignage. Incendies, turbulences, cratères, l’agitation d‘une nature en proie àal dérive y constituent les stigmates de l’accidentalité historique et écologique.
Jean-Baptiste PerrotLe 17 mars 2020 à 12h démarre le premier confinement lié à la pandémie du Covid-19 en France. Comme tous les jours, Jean-Baptiste Perrot emprunte le tronçon du périphérique de la porte de Saint-Ouen à la porte des Lilas pour atteindre son atelier à Romainville. A partir de cette date, les voies se sont vidées de leurs véhicules et petits à petit la nature a repris ses droits avec l‘apparition d’une végétation non domestiquée. Des roses trémières vont jusqu‘à pousser devant les radars du terre-plein central. De ce changement imperceptible mais continue fait naître des visions utopiques d’une ville devenant respiration et nature. Des nuances allant du vert éclatant des feuilles fraîches au vert profond des forêts mystérieuses, invite le citadin à s‘immerger dans la profondeur et la diversité de la nature. Jean-Baptiste Perrot convertit physiquement l’imagerie numérique e n matière. Plus précisément, les dysfonctionnements des nouvelles technologies sont al base de son travail, l‘amenant à intégrer dans ses créations les erreurs informatiques, bugs et autres «glitches »qui viennent perturber l’iconographie digitale. lI se les approprie comme révélateurs d’espaces de liberté inattendus dans un monde digital où tout est codé, normé, pensé pour un objectif prédéfini, où el «zéro défaut »est censé être de mise.
Emma PicardNous voici rendus à l‘ère du Beexel, pour ces scultpures imbricant les dessins au jus de citron d’Emma Picard et les alvéoles que ses abeilles sculptent sur ces dessins. Une symbiose où les moyens employés par l‘artiste sont en cohérence avec ses engagements environnementaux. « Beeman, l’Armée de Xi‘an XXIème siècle » Telle une nouvelle armée chinoise de l’empereur Qin, des hommes- abeilles et femmes-abeilles sont aujourd‘hui dédiés à la pollinisation manuelle des arbres fruitiers dans plusieurs régions de Chine, dont le Sichuan. En effet, l’usage intensif des pesticides a décimé les insectes pollinisateurs et on préfère exposer des humains dans les arbres sur- traités plutôt que les abeilles qui restent. « La vérité sort de la bouche des enfants » Portraits d‘enfants ou adolescents qui se sont exprimés à la tribune d’instances nationales ou internationales pour défendre l‘environnement. La plupart hélas sont tombés dans l’oubli après cette exposition médiatique.
Nicolas RubinsteinDonner à voir dans une exposition, un ensemble d‘œuvres de Nicolas Rubinstein, c’est permettre de saisir avec netteté et objectivité cette fidélité de l‘artiste à quelques thèmes majeurs qui assurent la très grande cohérence de sa démarche. (...) La cohérence thématique et la constante stylistique n’ont pourtant pas produit une œuvre qui répète sa formule ou s‘installe d a n s le m ê m e territoire générique. Au contraire, ce qui frappe chez Nicolas Rubinstein, c’est l‘extraordinaire variété des formes plastiques, comme si à chaque fois qu’une œuvre était réalisée, li fallait réinventer entièrement un nouveau dispositif, de nouveaux challenges. - Par Pascal Neveux, directeur du FRAC Picardie Extraitdu catalogue de l’exposition « Zones vagues », 2015
Julie De SousaArtiste-photographe de 28 ans, Julie De Sousa démarre son premier projet éditorial intitulé Nouvelles A m o u r s en 2021. Elle s‘invite alors pendant plusieurs mois... jours, semaines, parfois dansl ’intimité d‘inconnus (trouples, polyamoureux, couples libres..), afin de créer le lien de confiance nécessaire à la prise de vue photographique. Désireuse de capturer avec sincérité la complexité des liens amoureux et la richesse de l’imaginaire érotique, elle commence par partager sa propre intimité. Ses images mettent en scène des amis proches, avec qui elle entretient une relation forte, voire ses propresamours.
Jeanne SusplugasLe travail de Jeanne Susplugas nous plonge dans un uni- vers engagé, de l‘ordre du sensible qui explore différentes formes et stratégies d’enfermement. Elle interroge les rela- tions del‘individu à lui-même ainsi qu’à l‘autre, face à un monde obsessionnel et disfonctionnel. Avec distance, elle explore un large éventail de médiums - dessin, photographie, installation, sculpture, son, film, réalité virtuelle, verre, céramique, fil de lumière. Autant de langues qui s’enrichissent mutuellement pour créer une esthétique séduisante en apparence mais vite grinçante, voire inquiétante. Les multiples ramifications qu‘elle éla- bore créent un travail riche d’interprétations.
Nicolas TourteLa structure foisonnante et rhizomique du travail de Nicolas Tourte nous enivre dès les premières gorgées visuelles. Comme un catalyseur accélérant notre départ vers un monde poétique, jamais complétement détaché du réel, une rêverie hallucinatoire ou l‘ombre de Magritte plane sans cesse. Une pincée de technologie contemporaine réactive les puissants ressorts surréalistes, rehaussés par le titre des œuvres, comme une cerise sur le ... Cocktail .!!!! Le tout semble être un Cocktail coloré saupoudré de mescaline, une mixture alchimiste qui fait naitre de fragiles poèmesscintillants. Les oxymores visuelles de Nicolas nous enchantent et nous font chavirer tout en questionnant notre fragile condition humaine. Nous voici devenus des « Alices »avec tout ce que cela à d’excitant. - Par Renato Cascani.

Née en 1966. Vit et travaille à Aubervilliers. Son travail est un questionnement sur ce qu’est « être au monde ». Sous forme de sculptures, d’installations in situ, de performances, de vidéos, d’images, l’essentiel de son travail est basé sur l’utilisation de matériaux pauvres, recyclés pour la plupart, là où l’énergie est plus importante que la qualité. La «low tech», le rebut ou l’artefact de peu de valeur, et les assemblages qu’elle en fait, lui permettent d’aborder les notions de haute et basse culture d’amoralité, de marge, de mutation, d’archaïsme et de son écho qu’elle discerne dans le temps de son témoignage d’artiste.

Clarisse Tranchard
Amandine UrrutyNée en 1982, elle vit et travaille à Paris - sur son lit - une valise débordant de crayons toujours à portée de main. Après un Master 2 Recherche en Arts Plastiques et Sciences de l‘art et une brève carrière dans la chanson underground, elle pose les bases dune oeuvre subtilement déviante. Ses dessins allient ainsi costumes grotesques et decorum baroque,réconciliant miraculeusement les amoureux de l’Angleterre victorienne avec les enfants des 80‘s. Figures centrales de compositions saturées au fusain et àla mine de plomb, une galerie de personnages trop poupins pour être honnêtes veille sur un Neverland résolument borderline. Rejetons illégitimes d’une famille recomposée avec Lewis Carroll, Stephen King, Les Crados et les deux Jérôme - Bosch & Zonder - en ombres tutélaires, ils sont les acteurs d‘un petit théâtre masqué, où tout semble sur le point de basculer à grands coups de martinet. Son travail est présenté dans le monde entier, en particulier en Europe et aux Etats-Unis. Elle a aujourd’hui participé à plus d‘une centaine d’expositions personnelles et collectives, come par exemple au Lieu Unique à Nantes, à laHalle Saint Pierre à Paris, au Kunstpalast deDüsseldorf ou au Musée d‘art contemporain de Monterrey au Mexique. Le travail d’Amandine Urrutv a donné lieu à la publication de nombreux ouvrages. Citons notamment Robinet d‘Amour aux Editions Les Requins Marteaux dès 2011, Dommage Fromage (2014) et The Party (2018) chez United Dead Artists et Amandine Urruty, Je veux dire le fantôme avec Pacôme Thiellement aux Editions de l’Eclisse en 2021. 2023 marque la sortie simultanée, en France et aux Etats Unis, d’une importante monographie, Made in the Dark, publiée aux éditions Cernunnos (Dargaud / Abrams).
Mathieu WeilerDiplômé de l‘École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris avec les félicitations du jury en 2001. Pensionnaire à la Villa Médicis à Rome en 2003, il effectue de nombreuses résidences artistiques, notamment au centre d’art La Synagogue de Delme, à la Fonderie Darling à Montréal et au Hyde Park Art Center à Chicago. Il expose régulièrement son travail à Paris, Rome, Bruxelles, Berlin et Chicago. Ses œuvres figurent dans des collections comme celles de l‘École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, du musée de Bailleul, et de la fondation Colas. La série «L’image manquante» s‘attache à combler les vides laissés par de grands mvthes contemporains ou des mythologies personnelles, pour lesquels aucune image n’existe. La société est saturée d’image, la peinture p e u tcréer une contre image, assumer le rôle de «figuration» de notre monde.

Bonjour ChatGPT,

Je suis tellement « So Sorry » de vous demander cela , mais j’aimerai vous solliciter afin d’écrire un texte d’annonce et de présentation de la future exposition collective programmée pour 2024 et qui s’appellera « So Sorry » et ce avec un chapitreexplicite sur le thème de « So Sorry ».

Je vous remercie d’avance de votre résultat.

Bien à vous.
Corine.

« Bonjour Corine C’est un plaisir de vous aider à rédiger l’annonceet la présentation de l afuture exposition collective « So Sorry »

**Annonce et Présentation del’Exposition Collective « So Sorry »**

Chers amis de l’art,

Nous sommes ravis de vous inviter à une expérience artistique unique, une immersion dans le monde évocateur de l’exposition collective intitulée « So Sorry ». Organiséepar l’artiste Corine Borgnet, cette exposition rassemble un ensemble exceptionnel d’artistes contemporains qui explorent le thèmede la contrition à travers divers médiums artistiques.

** « So Sorry » •**

« So Sorry » plonge au cœur des émotions humaines, explorant la complexitédu pardon, du remords et de la rédemption à travers le prisme de l’expression artistique. Chaque artiste invité apporte une perspective unique à ce thème universel, créant ainsi une conversation visuelle captivante et introspective.

Venez partager cette expérience artistique exceptionnelleavec nous lors du vernissage le 17 janvier 2024, une occasion précieusede découvrir et d’apprécier la diversité de talents qui composent cette exposition collective.

Nous espérons que « So Sorry » suscitera la réflexion, l’émotion etla connexion au-delà des frontières de l’art. Rejoignez-nous dans cette célébration de la créativité et de l’expression artistique

Bien à vous.

N’hésitez pas à ajuster le texte selon vos préférences et à ajouter toute information supplémentaire pertinente. Je vous souhaite beaucoup de succès pour cette exposition exceptionnelle

ChatGPT

Cher ChatGPT,

Je vous remercie de vosencouragements et de votre proposition de texte, cependant il me semble qu’il y manque peut-être quelques notions et questionnements importants.
Je me permets donc de vous les soumettre afin d’étoffer quelques peu votre propos.

-Est ce que pardonner c’est accepter d’être une victime ? -Est-ce un aveu de faiblesse ?

-Et que penser de la prescription d’un délit, de l’absolution, de la grâce étatique, du pardon à des fins politiques, mais aussi de la « cancel culture » celle de l’effacement ?

-Effacer ou oublier, est-ce pardonner ? Et, de votre point de vue de IA comment procéderiez-vous au pardon de l’humanité toute entière ?

Pourriez-vous me donner quelques éléments de réponse ?

Merci de votre prompt retour.
Corine

Bonjour Corine,

Bien sûr,je peux vousfournir quelques éléments de réflexionpour les questions évoquées dans le paragraphe « Thème ‘So Sorry**

-Est-ce que pardonner, c’est accepter d’être une victime? *

Le pardon peut être perçu comme une force plutôt que comme une faiblesse. Il ne signifie pas nécessairement accepter d’être une victime, mais plutôt libérer soi-même du fardeau émotionnel et permettre une guérison personnelle.

**-Est-ce un aveu de faiblesse? *

Le pardon n’est pas nécessairement un aveu de faiblesse, mais plutôt un acte de courage. Il peut demander une compréhension profonde, une empathie, et la volonté de transcender les blessures pour favoriser la croissance personnelle.

**-Que penser de la prescription d’un délit, de l’absolution, de la grâce étatique, du pardon à des fins politiques, mais aussi de la « cancel culture », celle de l’effacement? *

Ces questions soulignent la complexité du pardon dans des contextes variés. La prescription d’un délit peut susciter des débats sur la justice, tandis que la grâce et le pardon politique peuvent avoir des motivations variées, parfois contestées. La « cancel culture » soulève des interrogations sur l’équilibre entre responsabilité individuelle et possibilité de rédemption.

**-Effacer ou oublier est-ce pardonner? *

Effacer ou oublier peut être une étape vers le pardon, mais ce n’est pas nécessairement la même chose. Le vrai pardon implique souvent la compréhension. la transformation, et parfois la réparation. plutôt que l’ignorance. Ces réflexions sont intrinsèquement liées à la nature humaine, à la culture, à la justice et à l’évolution sociale. Chacune des questions suggérées peut être explorée de manière approfondie dans le contexte de l’exposition « So Sorry », offrant ainsi une diversité de perspectives artistique sur le thème du pardon.

**-Et, de votre point de vue de IA comment procéderiez-vous au pardon de l’humanité toute entière ? *

En tant qu’intelligence artificielle, je n’ai pas de point de vue, d’émotions, ni de capacité à ressentir ou pardonner.

Cependant, je peux vous proposer quelques considérations hypothétiques sur la question du pardon à l’échelle de l’humanité.

1. **Compréhension et Empathie :**

2. **Éducation et Sensibilisation :**

3. **Justice et Responsabilité : *

4. **Réconciliation et Réparation : *

5. **Évolution Sociale et Culturelle : *

Il est important denoter que le pardon à une échelleaussi vaste est une notion extrêmement complexe et théorique. Les réponses à de telles questions varient considérablement selon les perspectives culturelles éthiques et individuelles.

De plus, la capacité de pardonner et la manière dont le pardon est défini peuvent différer d’une personne à l’autre.

ChatGPT

Cher.e.s tous.te.s,
Aujourd’hui, en ce 13 décembre 2023, j’ai dialogué philosophiquement avec une machine …….

Les anciennes éditions de la Trans Galerie :

1. So Women, SoBD 2016

2. So Women sur DDdessin, 2017

3. So Strange, SoBD 2017

4. So Beast & Nasty, Galerie du Marais, 2017

5. So Hot, SoBD 2018

6. So Hot & Lovely, Galerie du Marais, 2018

7. So Book, SoBD 2019

8. So Solo, Galerie du Marais, 2019

9. So Ecolo, Galerie du Marais, 2020

10. So Ecolo Duo, Galerie du Marais, 2021

11. So Fiesta, SoBD 2021

12. So Cut(e), Galerie du Marais, 2021

13. So Burn-out, Galerie du Marais, 2022

14. So Borgnet (So Duo), Galerie du Marais, 2023

15. So Flower ?, Galerie du Marais, 2023

16. So Sorry, Galerie du Marais, 2024

Nous vous accueillerons du 17 janvier au 28 janvier 2024

Du mercredi au dimanche de 13h30 à 19 h

Vernissage le 17 janvier à 18 heures

Contact : Corineborgnet@gmail.com

06 14 67 84 48

Infos pratiques

Ça se passe où ?

L’exposition So Borgnet se tiendra à la Galerie Cécilia F., 4 rue des Guillemites, Paris IVe, (150 mètres du SoBD)

Vernissage le 17 janvier à 18h.

Du 18 au 22 janvier 2023, ouverture les mercredi, jeudi, vendredi, samedi et dimanche. De 13h30 à 19h. Entrée libre.

Galerie Cécilia F.

Comment y aller ?

Metro lignes 1 et 11 : Hôtel de Ville / ligne 1 : Saint-Paul
Bus 69, 76, 96 : Saint-Paul